Pourtant, comme je l'affirme dans un article que j'ai écrit sur la femme comme aide, mon principal marqueur identitaire ne peut être celui d'épouse et de mère, parce qu'ils sont temporaires, éphémères. Un accident tragique pourrait me laisser sans enfant et veuve. Un tel événement impensable me rendrait-il moins femme ou moins fille de Dieu?

D'autres femmes peuvent se définir en fonction de leur réussite professionnelle. Leur importance réside donc dans leurs réalisations. Là encore, il s'agit d'une base fragile sur laquelle construire sa vie, car un revers physique ou intellectuel peut…

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Identité en crise: ma recension du livre

Pourtant, comme je l'affirme dans un article que j'ai écrit sur la femme comme aide, mon principal marqueur identitaire ne peut être celui d'épouse et de mère, parce qu'ils sont temporaires, éphémères. Un accident tragique pourrait me laisser sans enfant et veuve. Un tel événement impensable me rendrait-il moins femme ou moins fille de Dieu?

D'autres femmes peuvent se définir en fonction de leur réussite professionnelle. Leur importance réside donc dans leurs réalisations. Là encore, il s'agit d'une base fragile sur laquelle construire sa vie, car un revers physique ou intellectuel peut rendre tous ses efforts vains.

Pour d'autres, l'absence de partenaire de vie peut assombrir tous les aspects de leur vie, projetant une ombre de douleur, de solitude et même d'échec. Mais dans tous les cas, l'antidote est le même: se tourner vers l'Évangile pour déterminer qui nous sommes. Nous avons été adoptés par le Roi des cieux et unis à son Fils, le Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes entrés dans la famille de Dieu. C'est là notre véritable identité, et le seul chemin vers la paix et la joie éternelles.

 Un rappel nécessaire pour tous

Dans le chapitre d'ouverture de ce volume édité, Melissa Kruger précise que son principal objectif n'est pas de déterminer qui nous sommes spécifiquement en tant que femmes, puisque beaucoup d'encre a coulé ces derniers temps sur ce sujet. L'objectif d’Identité en crise est plutôt de nous aider à mieux comprendre qui nous sommes en Christ. Et ça, mes amis, c'est quelque chose que nous avons tous besoin d'entendre. C'est pourquoi, bien qu'il s'agisse d'un livre écrit par des femmes à l'intention d'un public essentiellement féminin, même les lecteurs masculins tireront profit de ces vérités.

 L'identité sous trois angles

Chaque chapitre aborde notre identité sur trois plans:

1. Le vol d'identité: Ce volet met en lumière les façons dont diverses influences culturelles et personnelles ont volé ou déformé notre identité. Cette section sert à reconnaître les défis et les obstacles que nous devons surmonter afin d'embrasser pleinement notre véritable identité en Christ.
2. Identité véritable: Ce volet met l'accent sur les fondements bibliques et théologiques de notre identité en tant que chrétiens. Cette section offre aux lecteurs une compréhension claire de notre identité en Christ, fondée sur un cadre théologique solide.
3. Identité transformée: Ce volet aborde les applications pratiques de notre identité restaurée dans divers domaines de la vie, tels que la vocation, la communauté et le corps. Cette section aide les lecteurs à voir comment notre identité en Christ transforme et influence tous les aspects de notre vie et fournit des conseils sur la manière de vivre à la lumière de cette vérité.

 10 vérités sur notre identité

Melissa Kruger a réuni quelques-unes des enseignantes bibliques les plus douées et les plus sages que je connaisse. Chacune d'entre elles aborde l'un des aspects suivants de notre identité dans un cadre biblique:

 1. Chapitre 1 - “Libre: Sauvés par la grâce” explore la liberté que nous avons en Christ, et la grâce qui nous sauve du péché et de la honte.
 2. Chapitre 2 - “Réflexion: Faits à l'image de Dieu” examine l'importance de nous comprendre comme étant faits à l'image de Dieu, et les défis qui en découlent.
 3. Chapitre 3 - “L'enfant: Aimé par le Père” examine l'idée d'être un enfant de Dieu, et l'amour inconditionnel et l'acceptation de notre Père céleste.
 4. Chapitre 4 - “Saint: Racheté par le Fils” explore le concept de la sainteté, et de la vocation sacrée que nous avons en tant que disciples de Christ.
 5. Chapitre 5 - “Fructueux: Rempli de l'Esprit saint” examine l'idée de vivre une vie fructueuse, qui est habilitée par le Saint-Esprit et qui a un sens et un but.
 6. Chapitre 6 - “Membre: Relié à l'Église” examine l'importance de faire partie du corps de Christ, et l'impact que cela a sur notre identité et notre raison d'être.
 7. Chapitre 7 - “Belle: Vêtu de splendeur” explore le concept d'être fait à l'image de Dieu, et la beauté qui découle du fait de refléter son image.
 8. Chapitre 8 - “Serviteur: Récolter une récompense” examine l'idée d'être un serviteur, et de suivre l'exemple de service de Christ.
 9. Chapitre 9 - “L'adorateur: Briller" dans les ténèbres” explique comment, le fait de savoir que je suis un adorateur, m'aide à diriger mon adoration vers la seule personne qui en est digne.
10. Chapitre 10 - “Citoyen: La nostalgie du foyer” examine la tension que représente le fait d'être citoyen, à la fois du royaume de Dieu et du monde, ainsi que la nostalgie de notre véritable demeure auprès de Christ.

 Conclusion

Si vous, ou une femme que vous connaissez, avez du mal à trouver votre identité en Christ, je vous recommande vivement ce livre. Les adolescentes et les jeunes femmes bombardées par la culture de questions sur leur identité peuvent particulièrement bénéficier de ses chapitres courts et faciles à lire. Vous pouvez le trouver ici au Québec et ici en Europe.


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 Découvrez également un épisode de notre podcast en lien avec cet article:

 Identité en crise (recension de livre) – Angie et Aurélie, Chrétienne 091

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Plusieurs s’opposent à la divinité de Jésus. Le judaïsme, s’appuyant sur Deutéronome 6.4 rejette la notion d’un Dieu trinitaire. L’Islam également ne peut imaginer l’incarnation de Dieu. Les Témoins de Jéhovah ont même créé un NT grec aux expressions modifiées pour coller à leur théologie! Les Mormons acceptent l’idée d’un Jésus-dieu, mais d’une manière égale à son frère, le diable…

Cependant, les apôtres n’ont jamais hésité à affirmer la divinité de Jésus. Jean écrit que la Parole incarnée est Dieu1 (Jn 1.1, 14), Paul déclare explicitement que Christ est « Dieu béni éternellement » (Rm 9.5), le Créateur (Col…

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La divinité de Jésus-Christ

Plusieurs s’opposent à la divinité de Jésus. Le judaïsme, s’appuyant sur Deutéronome 6.4 rejette la notion d’un Dieu trinitaire. L’Islam également ne peut imaginer l’incarnation de Dieu. Les Témoins de Jéhovah ont même créé un NT grec aux expressions modifiées pour coller à leur théologie! Les Mormons acceptent l’idée d’un Jésus-dieu, mais d’une manière égale à son frère, le diable…

Cependant, les apôtres n’ont jamais hésité à affirmer la divinité de Jésus. Jean écrit que la Parole incarnée est Dieu1 (Jn 1.1, 14), Paul déclare explicitement que Christ est « Dieu béni éternellement » (Rm 9.5), le Créateur (Col 1.16), notre « grand Dieu et2 Sauveur » (Tt 2.13). En Philippiens 2.6-7, il contraste la forme divine du Christ (morphe, forme réelle, empreinte parfaite), égal à Dieu (adverbe d’équivalence), avec l’apparence humaine (schema) qui n’attire pas le regard. Le N.T. attribue à Christ les qualités de Dieu: il est éternel (Hé 1.11,12), omniprésent (Mt 28.20), immuable (Hé 13.8) – et il serait fastidieux de dresser la liste complète des textes et arguments3. Paul évoque « l’image du Dieu invisible » (Col 1.15), comme une copie carbone de la divinité (theotetos uniquement ici dans le NT). L’auteur de l’épître aux Hébreux parle du « rayonnement de sa gloire et l’expression de son être » (Hé 1.3) une manière très puissante de dire qu’il est Dieu-même.

Voici un bref survol des textes principaux qui démontrent que la Bible enseigne clairement que Christ est Dieu.

 Par les noms ou expressions

 Dieu puissant, Père éternel, Dieu grand (És 9.5)
 La Parole était Dieu (Jn 1.1,14)
 “Mon Seigneur et2 mon Dieu…” (Jn 20.28)
 L'Église de Dieu qu'il s'est acquise par son propre sang (Ac 20.28)
 Dieu béni éternellement (Rm 9.5)
 Grand Dieu et2 Sauveur Jésus-Christ (Tt 2.13)
 Seigneur des seigneurs (Dt 10.17; Ap 17.14; Ap 19.16)
 “Je suis” (Ex 3.14, Jn 8.24,28,58; Jn 13.19)
 “Moi et le Père, nous sommes un” (Jn 10.30)
 La lumière (És 60.20; Ap. 21.23)
 Le Berger (Ps 23; Éz 34; Jn 10.11)
 L'Époux (És 54.5; És 62.4; Os 2.16-20; Mt 9.15, Ap 19.7; Ap 21.2)
 Le Rocher d'Israël (Dt 32.15,18; 1Co 10.4; 1P 2.8; Rm 9.33)
 Celui qu'ils ont percé (Za 12.10; Jn 19.37)

 Par ses attributs

 Toute la plénitude de la divinité (Col 2.9)
 Unité du Père et du Fils (Jn 10.30)
 Éternité (Jn 8.58; Hé 1.10-12)
 Omniprésence (Mt 18.20; Mt 28.20; Jn 1.48)
 Immuabilité (Hé 1.12; Hé 13.8)
 Omniscience (Mt 9.4, Col 2.3)

 Par association

 Dieu est le 1er et le dernier (És 41.4; És 44.6; És 48.12; Ap 1.4-8) → Jésus est le 1er et le dernier (Ap 1.17-18; Ap 2.8; Ap 21.6)
 Foi en Dieu (Mc 11.22; Ac 27.25; Rm 4.20) → Foi en Christ (Jn 1.12; Ac 16.31; Rm 3.22)
 Priez Dieu (Mt 6.9; Ép 3.14; Jc. 1.5) → Priez Christ (Mt 8.2; Ac 7.59; Rm 10.13)
 La Parole de Dieu (És 40.8; Ps. 119.89; Mt 15.6) → Parole de Christ (Mt 24.35; Jn 8.31; 1Tm 6.3)
 L'Évangile de Dieu (Mc 1.14; Rm 1.1; 2Co 11.17) → L’Évangile de Christ (Mc 1.1; Rm 1.9; Rm 15.19; 1Co 9.12)
 L'Église de Dieu (1Co 1.2; 1Co 10.32; 1Tm 3.5) → L'Église de Christ (Mt 16.18; Rm 16.16)
 Dieu notre Sauveur (Lc 1.47; 1Tm 2.3) → Christ notre Sauveur (Lc 2.11; Ac 4.12; Ép 5.23; Ph 3.20)
 Jour de l'Éternel (Jl 3.5; Ac 2.20) → Jour de Christ (Ph 2.16)

 Par ses œuvres

Pendant son périple terrestre, Jésus a accompli des œuvres de nature divine: accorder le pardon (Mc 2.7), ou exercer l’autorité sur la nature (Lc 5.8-9, Mc 4.39). Il a suscité et accepté l’adoration que Dieu seul peut recevoir (Mt 28.7, Jn 5.23, cf. 20.28). Ses propos ne laissent guère de doute sur la conscience qu’il avait d’être Dieu incarné: il affirme son unité avec le Père, déclenchant la colère des religieux (Jn 10.30-31), et lorsqu’il se présente à ceux qui l’arrêtent, il leur lance un « je suis » qui rappelle le nom sacré du Seigneur (cf. Ex 3.14; Jn 18.6). Ce que confirment les épîtres:

 Colossiens 1.16: Jésus est le Créateur
 2 Corinthiens 5.19: Il est l’auteur du salut
 1 Corinthiens 8.6: Nous avons notre origine en lui

 Par l'honneur reçu

 Apocalypse 19.10: Dieu ne partage pas sa gloire!
 Matthieu 14.33: Les apôtres se prosternent devant Christ
 Jean 20.28: « mon Seigneur et2 mon Dieu… »
 Apocalypse 4.11 (Père); Apocalypse 5.12 (Fils): « digne de recevoir… »
 Ésaïe 45.23; Ph 2.10: Tout genou fléchira devant lui

 Est-ce une option de le reconnaître?

Ne pas reconnaître correctement la personne de Christ, c’est sortir du christianisme. Jean est catégorique:

> 7 Car dans le monde sont entrés plusieurs séducteurs, qui ne confessent pas Jésus-Christ venu dans la chair. Voilà le séducteur et l’antichrist. 8 Prenez garde à vous-mêmes, afin de ne pas perdre le fruit de notre travail, mais de recevoir une pleine récompense. 9 Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine du Christ n’a pas Dieu; celui qui demeure dans la doctrine a le Père et le Fils. 10 Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne lui dites pas: Salut! 11 car celui qui lui dit: Salut! participe à ses mauvaises œuvres.
>
> 2Jn 7-11

C’est aussi l’affirmation de Jude:

> 3 Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire, afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. 4 Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, impies qui changent en dérèglement la grâce de notre Dieu et qui renient notre seul Maître et Seigneur Jésus-Christ.
>
> Jd 3-4

Le podcast “Doit-on croire en la divinité de Jésus pour être sauvé?” développera un peu ce thème.

 En conclusion

Il y a eu des controverses, plus tard dans l’histoire de l’Église, sur la question de la divinité de Christ. Mais dès le début, les apôtres et l’Église primitive, se sont prosternés devant Christ en l’adorant. Comme le souligne Timothy Keller,

> À notre connaissance, tous les chrétiens ont commencé à adorer Jésus en tant que Fils de Dieu dès sa résurrection. Les recherches historiques de Martin Hengel, Larry Hurtado de l’université d’Édimbourg, et Richard Bauckham de l’université de St Andrews fournissent de nombreuses preuves indiquant que les premiers disciples ont adoré Jésus en tant que Dieu.
>
> Timothy Keller, Dieu, le débat essentiel, Éditions CLE, p. 323

 Notes:

1. Les Témoins de Jéhovah “traduisent” « la parole était un dieu » parce que le grec ne précède pas d’article défini. Argument fallacieux, car l’attribut du sujet n’en a pas besoin!
2. L’analyse dans le NT de deux noms singuliers unis par « et » dont seul le premier est précédé d’un article défini, révèle que le second est une description supplémentaire du premier. Paul affirme donc que Jésus est Dieu et Sauveur, contrairement aux Témoins de Jéhovah qui “traduisent”: « du grand Dieu et du Sauveur… ». Cf. Granville Sharp, Remarks on the Uses of the Definitive Article in the Greek Text of the New Testament, Hopkins, 1807.
3. Consulter Henri Blocher, La doctrine du Christ, Vaux-sur-Seine: Édifac, 2002 (pp. 125-144) pour une démonstration complète. Ou encore Robert Schroeder, Le messie de la Bible, Montmeyran: Emeth Éditions, 2010.


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 Quelques podcasts pour aller plus loin dans cette réflexion:

 Qui est l’Ange de l’Éternel? (Épisode 168)
 Si Jésus est Dieu, pourquoi la Bible dit-elle qu’il est assis à la droite de Dieu? (Épisode 7)
 Si Jésus est Dieu, pourquoi ne connait-il pas l’heure de son retour? (Épisode 137)
 Doit-on nécessairement croire que Jésus est Dieu pour obtenir le salut? (Épisode 107)
 Pourquoi Jésus est-il appelé Emmanuel? (Épisode 59)
 Peut-on adorer le Jésus terrestre ou seulement sa nature divine? (Épisode 160)
 Si Jésus est le premier-né, comment peut-il être Dieu? (Épisode 288)
 Pourquoi Jésus ne dit pas directement qu'il est bon? (Épisode 301)
 Si Jésus est Dieu, à qui Jésus paye-t-il le péché? (Épisode 321)

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Cet article réfute 5 fausses affirmations à propos de la sanctification, afin de nous encourager à redécouvrir ce qu’elle est.

 1. Instantanée

La sanctification a la même source que la justification: l’union avec Jésus-Christ (_duplex gratia_, en latin). La sanctification n’est pas un _acte_ instantané et imputé à Dieu comme la justification. Elle est le _processus_ qui suit la régénération au travers duquel le Saint-Esprit, avec qui nous sommes appelés à collaborer, nous transforme à l’image de Jésus-Christ (2Co 3.18; Rm 8.29).

Elle n’est donc pas immédiate: elle est le fruit de cette collaboration que l’Esprit rend…

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5 fausses affirmations à propos de la sanctification

Cet article réfute 5 fausses affirmations à propos de la sanctification, afin de nous encourager à redécouvrir ce qu’elle est.

 1. Instantanée

La sanctification a la même source que la justification: l’union avec Jésus-Christ (_duplex gratia_, en latin). La sanctification n’est pas un _acte_ instantané et imputé à Dieu comme la justification. Elle est le _processus_ qui suit la régénération au travers duquel le Saint-Esprit, avec qui nous sommes appelés à collaborer, nous transforme à l’image de Jésus-Christ (2Co 3.18; Rm 8.29).

Elle n’est donc pas immédiate: elle est le fruit de cette collaboration que l’Esprit rend possible et irréversible. C’est l’Esprit qui nous rend capable de collaborer avec lui (Ph 1.8; 1P 5.10; 1P 2.5).

L’encouragement: On peut ainsi constater l’œuvre puissante et persévérante de Dieu dans notre vie.

La sanctification n’est pas instantanée, mais elle sera achevée quand nous aurons été glorifiés.

 2\. Facile

La sanctification n’est pas facile. Pas facile, car elle nous conduit à livrer la plus violente des guerres contre les plus pervers de nos ennemis: le monde, Satan, et notre chair (Rm 6.11-14; Rm 7.14-25; 1Co 2.9; Ga 5.17; Hé 12.1; 1P 2.11; 1P 5.8; 1Jn 2.16).

Et qui dit guerre, dit blessures… D’ici le retour de Jésus, le péché et Satan ne se lasseront jamais de la bataille. Nous devons donc nous attendre à prendre des coups: découragement, chutes à répétition, tentations… Une lutte de tous les jours pour tous ceux qui veulent marcher selon l’Esprit.

Cette lutte est la preuve que Dieu a fait quelque chose en nous! C’est donc pour cela que nous devons faire tous nos efforts (2P 1.5) et ne compter que sur le Christ vivant en nous, afin de nous rendre capables de sortir victorieux de la bataille (Jn 15.5ss).

L’encouragement: La sanctification n’est pas facile, mais quand le Christ aura détruit définitivement ses ennemis, alors nous vivrons la plus belle vie que nous puissions imaginer.

 3\. Impossible

La sanctification n’est pas facile certes, néanmoins elle est possible. John Murrey rappelle une vérité importante:

Il faut qu’il y ait cette compréhension constante et croissante que, même si le péché demeure, il n’est pas le maître. Il y a une différence absolue entre un péché qui survit et un péché qui règne; entre le régénéré qui est en conflit avec le péché et l’obstiné qui se satisfait du péché. C’est une chose d’avoir le péché vivant en nous: c’en est une autre de vivre dans le péché.

La sanctification est possible car Dieu a fait de nous un lieu d’habitation de l’Esprit. Il nous a délivrés de l’autorité, du châtiment, et de la domination du péché, il nous a donné un cœur nouveau et une Parole claire pour nous conduire (Rm 6.1-14; 1Co 6.19; Ps 119.1).

L’encouragement: Nous ne devons pas oublier que l’œuvre de la rédemption en nous ne se limite pas au pardon!

La sanctification est possible, parce que Dieu a fait de nous de nouvelles créatures, des saints, afin que nous puissions entrer dans ses œuvres préparées d’avance (Ép 2.10).

 4\. Optionnelle

La sanctification n’est pas proposée en option pour les plus spirituels d’entre nous (Hé 12.14).

L’idée même que cela puisse être le cas est un non-sens pour Paul, car elle est la conséquence de notre union au Christ et de notre régénération (Rm 6.1).

Autrement dit, quand Dieu nous sauve, c’est dans le but de nous rendre saints, à l’image de Jésus (1Th 4.7).

_Être_ sauvé tout en _voulant vivre_ dans le péché est donc absolument incompatible. En effet, vouloir vivre dans le péché, c’est être esclave du péché… alors qu’être sauvé, c’est être mort au péché (Rm 6.1-2).

Ainsi, être au bénéfice de la grâce de Dieu n’implique pas juste de dire « Seigneur » par-ci, par-là, ou de faire de temps à autre une « bonne action ».

Voici ce que la grâce implique:

> La grâce de Dieu, source de Salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété, aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent d’une manière sensée, juste et pieuse, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus.
> 
> Tt 2.11-13

L’encouragement: Dieu manifeste quotidiennement ce qui peut nous transformer. Il s’agit de la même puissance qui nous a sauvés: sa grâce!

Nous approprier la grâce de Dieu _aujourd’hui_ est ce dont nous avons le plus besoin.

 5\. Triste

La sanctification n’est pas triste. Jésus était-il quelqu’un de triste? Avez-vous déjà regretté d’avoir résisté à la tentation?

Notre problème est spirituel. Satan, fait tout pour que nous résumions la vie à laquelle nous sommes appelés à un renoncement à tous « vrais » plaisirs. C’est ainsi qu’il a convaincu Ève…

Mais en réalité, l’incroyable cadeau de Dieu, c’est que nous trouvons _en lui_ la joie la plus grande qui soit! Une joie que nous ne méritions pas de connaître. Ainsi, étant transformés à l’image de Jésus, nous sommes de plus en plus joyeux, car le fruit de son Esprit en nous est la joie!

L’encouragement: Ce qui nous rend réellement tristes, c’est le péché et ses conséquences, pas la sanctification! Plus la lumière de la gloire de Dieu illuminera notre vie, plus nous serons heureux, et plus les attraits du péché pâliront.

Selon vous, qu’est-ce que la sanctification n’est pas?

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Publié le 17 août 2017.

Nldr: Cet article vous a exhorté et vous souhaitez aller plus loin? Nous l’avons remis en avant à l’occasion de notre prochain webinaire, durant lequel Raphaël Charrier nous parlera essentiellement de la sanctification, processus établi par Dieu pour nous transformer progressivement à l’image de Christ.

Rejoignez-nous sur YouTube pour ce webinaire gratuit et en direct, le mercredi 26 avril à 20h (Paris, UTC+2). Vous aurez également la possibilité de poser vos questions à Raphaël.

![](https://youtube.com/live/147zboaVjRU?feature=share)

Pour participer, c’est très simple. Rendez-vous sur YouTube, en cliquant sur le lien ci-dessous, et activez la cloche pour être averti(e) lorsque l’on passera au direct! Abonnez-vous aussi à notre chaîne si ce n’est pas fait!

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> Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
>
> Rm 8.1

Comment Paul peut-il dire dans ce verset qu’il n’y a aucune condamnation? C’est vraiment surprenant, d’autant plus que la lettre aux Romains commence en parlant de la colère de Dieu qui est réelle et présente:

> La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes…
>
> Rm 1.18

Il y a une condamnation. La colère de Dieu pèse sur chaque être humain, en raison de leur injustice et de leur rejet de…

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Des mots qui changent tout

> Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
>
> Rm 8.1

Comment Paul peut-il dire dans ce verset qu’il n’y a aucune condamnation? C’est vraiment surprenant, d’autant plus que la lettre aux Romains commence en parlant de la colère de Dieu qui est réelle et présente:

> La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes…
>
> Rm 1.18

Il y a une condamnation. La colère de Dieu pèse sur chaque être humain, en raison de leur injustice et de leur rejet de Dieu. Nous sommes tous coupables et condamnés.

Paul va détailler cela dans les chapitres 1 à 3 de Romains, en expliquant pourquoi chaque être humain sur cette terre est coupable devant Dieu, et combien cela entraîne la condamnation de chacun devant Dieu. Paul explique tout cela « afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu » (Rm 3.19).

Alors comment Paul peut-il dire, en Romains 8.1, que la condamnation a disparu, et qu’il n’y a aucune condamnation? Où est passée cette condamnation?

La réponse se trouve dans les petits mots qui changent tout.

> Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ.
>
> Rm 8.1

C’est pour ceux qui sont en Christ qu’il n’y a plus de condamnation. Paul résume ici ce qu’il a détaillé dans les chapitres 3 à 5 de Romains.

Ces chapitres expliquent que Christ a pris la condamnation à notre place. Il a été une victime propitiatoire (Rm 3.25) – c’est-à-dire qu’il a donné sa vie sur la croix, afin de rendre Dieu propice, favorable, envers les pécheurs que nous sommes. Jésus a payé le prix que nous aurions dû payer. Ainsi, par la foi en lui, nous pouvons être déclarés justes par Dieu. Libres de la condamnation que nous méritions.

Ces vérités sont véritablement le cœur de l’Évangile, le cœur de la foi chrétienne, et elles changent tout. C’est pour cela que Romains 8.1 est vrai – c’est pour cela qu’il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ: parce que Christ a pris cette condamnation à notre place!

Est-ce que vous réalisez à quel point cette vérité est merveilleuse? Savoir que nous ne sommes pas condamnés par Dieu – le seul qui pourrait nous condamner – cela illumine notre cœur de joie et remplit notre vie d’espérance. La condamnation que nous méritions a disparu. Il n’y a aucune condamnation qui reste pour nous. Rien. Zéro.

Cela implique que nous n’avons aucune crainte de nous retrouver devant Dieu. Nous savons que nous sommes justes à ses yeux. Non pas grâce à nos mérites, à notre intelligence, à notre bonne morale évangélique… mais grâce à l’efficacité de la croix.

C’est ce que nous voyons un peu plus loin dans Romains 8.34. Paul parle des élus, de ceux qui sont sauvés, et demande: « Qui les condamnera? »

Cette question est rhétorique: personne ne peut condamner ceux que Dieu a déclaré justes! Pourquoi? Parce que nous avons bien suivi notre culte personnel tous les jours? Parce que nous avons enfin réussi à mettre à mort tel ou tel péché? Ou bien parce que nous avons une bonne réputation aux yeux des autres?

Non, la réponse n’est pas là. Autrement, nous n’aurions aucune espérance, aucune certitude de salut. La réponse est une réalité: personne ne peut nous condamner, parce que Christ a été condamné pour nous.

Voici la réponse de Paul:

> Qui les condamnera? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous!

Christ est mort. C’est une vérité objective, réelle, historique. Parce qu’il est mort, nous ne sommes pas condamnés. Il l’a été à notre place.

Chers frères et sœurs, ces petits mots sont si importants. Ils pointent vers des grandes vérités. Des vérités qui définissent le fondement même de ce que nous sommes en tant que chrétiens. Si ces petits mots n’étaient pas là, nous n’aurions aucune espérance. Nous serions perdus. Mais parce que ces petits mots sont là, et parce qu’ils pointent vers des vérités, alors nous sommes les plus privilégiés au monde. Prions que ces vérités soient toujours belles à nos yeux!

> Je ne sais pourquoi, dans sa grâce,
>
> Jésus m’a tant aimé,
>
> Pourquoi par son sang il efface
>
> Ma dette, mon péché.
>
> \
> Mais, je sais, qu’en lui j’ai la vie,
>
> Il m’a sauvé dans son amour;
>
> Et gardé par sa main meurtrie,
>
> J’attends l’heure de son retour.
>
> ATG318


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 Une suggestion d’article:

 Courtes réflexions avant de lire la lettre aux Romains – Benjamin Eggen

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S’il s’agit de me croire capable de prendre soin de mes enfants, de les aider à s'épanouir, et même de les voir venir à Christ sans devenir dingue en cours de route, alors, non, je n’y arrive carrément pas. Toute seule, c'est impossible.

Pourtant, combien de fois ne maternons-nous pas nos enfants en nous appuyant sur nos propres forces et notre propre volonté? Combien de fois oublions-nous que Jésus est à nos côtés depuis le jour de notre conversion? Pour reprendre les mots de Dane Ortlund, "par son œuvre à la croix, il ne nous pardonne…

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Maman, Jésus prie pour toi

S’il s’agit de me croire capable de prendre soin de mes enfants, de les aider à s'épanouir, et même de les voir venir à Christ sans devenir dingue en cours de route, alors, non, je n’y arrive carrément pas. Toute seule, c'est impossible.

Pourtant, combien de fois ne maternons-nous pas nos enfants en nous appuyant sur nos propres forces et notre propre volonté? Combien de fois oublions-nous que Jésus est à nos côtés depuis le jour de notre conversion? Pour reprendre les mots de Dane Ortlund, "par son œuvre à la croix, il ne nous pardonne pas, tout en espérant que nous fassions le reste du chemin tous seuls". Non! Jésus s'engage à atteindre son objectif céleste à notre égard, et il nous accompagne jusqu'au bout.

Le Fils de Dieu refuse de nous abandonner à notre sort. De toute façon, nous n'y arriverions pas. Il y a trop d'obstacles qui viennent du cœur et qui nous font trébucher. Il y a trop de manœuvres du diable qui nous font chuter. La meilleure des solutions pour toi aujourd'hui, maman, c'est de dépendre du Fils de Dieu. Il est ton frère aîné qui intercède pour toi auprès de son Père et de ton Père.

Écoute bien, maman: Jésus prie pour toi en ce moment même.

Quelle est sa prière pour toi au juste? Examinons sa prière en Jean 17 pour y trouver au moins trois sujets pour lesquels Jésus prie.

 1. Protège-les du mal

> Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal.
>
> Jn 17.15

Quand Jésus parle du "monde", il s'agit de notre monde actuel. Un royaume terrestre encore plongé dans l'ombre des ténèbres parce qu'il rejette le Fils de Dieu (Jn 1.10) et aime le mal (Jn 3.19). Le monde, le diable et notre chair sont un trio suffisamment puissant pour nous empêcher d'atteindre la gloire d'une vie ressuscitée, si nous luttons par nos propres forces. Mais Jésus est bien plus puissant.

Il triomphe des ténèbres et domine le monde (Jn 16.33). Il détruit les œuvres du diable (1Jn 3.8). Il libère les pécheurs asservis et donne son Esprit pour pouvoir lutter contre la chair (Jn 8.36).

Par Christ, nous avons la capacité de dire “non” au péché (Rm 6.14). Désormais, nous appartenons à Jésus et nous le servons. Cela fait toute la différence quand notre enfant nous rend dingue, que nous sentons la colère nous envahir et que nous sommes sur le point de craquer. Jésus prie pour que nous résistions aux tentations du malin et que nous vivions selon ce que nous sommes en Christ.

Et lorsque nous échouons (Mt 26.41), "nous avons un défenseur auprès du Père, Jésus-Christ le juste." (1Jn 2.1). Auprès du Père, il plaide avec compassion en invoquant son sang qui pardonne et purifie chaque péché individuel de son peuple. Rien n'est trop honteux ou trop abominable pour être déposé aux pieds du Père avec un tel avocat, car son sang a payé pour notre pardon (1Jn 1.7, 9). Il se fait un plaisir de plaider en notre faveur.

 2. Sanctifie-les

> Consacre-les par ta vérité! Ta parole est la vérité.
>
> Jn 17.17

Jésus prie aussi pour notre sanctification. Plus nous nous imprégnons de la Parole du Christ, plus nous devenons semblables à lui.

Parce que Jésus prie pour nous, nous sommes rendus capables de dire “oui” à ce qui est juste et bon. Plus nous l'écouterons et lui obéirons, plus nous goûterons à sa joie et à sa paix. C'est un peu ce que nous enseignons à nos enfants!

Si nous aimons ce que Jésus aime, nous grandirons en élevant nos enfants, en donnant la priorité à sa Parole, en aimant nos plus jeunes voisins et en priant pour eux, car nous savons qu'il nous entend et intercède pour eux.

Jésus souhaite transformer notre cœur. Il saisit tout ce qui a été brisé et entaché par le péché. Par sa Parole et l'œuvre de son Esprit, il nous remodèle, il fait de nous des reflets de sa splendeur:

> Ma gloire est manifestée en eux.
>
> Jn 17.10

 3. Fais-leur connaître mon amour

> Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître encore, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et que moi, je sois en eux.
>
> Jn 17.26

Jésus prie également pour que nous saisissions son amour. Non seulement pour en comprendre certaines vérités, mais aussi pour que notre cœur expérimente sa profonde affection à notre égard. Nous pourrons ainsi "comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ, et connaître cet amour qui surpasse toute connaissance, afin \[d’être\] remplis de toute la plénitude de Dieu." (Ép 3.18, 19).

Bien que l'amour d'une mère soit puissant, nous ne pouvons répondre au plus grand besoin de nos enfants. Mais si le cœur d'une humble maman est rempli de l'amour de Jésus, à en déborder, nos enfants pourront voir et expérimenter l'affection durable que le Christ a pour nous et pour eux.

> Nous aimons parce qu'il nous a aimés le premier.
>
> 1Jn 4.19

Alors non, maman, tu ne vas pas "y arriver”. Mais Jésus, oui! Tu peux respirer un bon coup. Tu peux accueillir ses prières. Par sa grâce, tu peux persévérer dans le service qu'il t'a demandé d'accomplir, jusqu'au jour où il te transportera dans ta demeure éternelle.

Merci à Christine Davée pour la traduction de cet article, traduit avec autorisation. 

Dans notre dernier webinaire, nous avons réfléchi à la question du transhumanisme et au rapport du chrétien face à ce mouvement. Le transhumanisme, c’est un mouvement et un système de croyances —qui se traduisent par des pratiques de recherche scientifique, d’investissement financier et de développement de technologies— visant à dépasser les limites biologiques actuelles de l’être humain au moyen de techniques d’amélioration de ses capacités intellectuelles, physiques et psychiques. Ainsi, la manipulation génétique, les nanotechnologies, l’intelligence artificielle, etc. sont mises au service de l’objectif: dépasser l’humanité biologique et inaugurer une humanité cybernétique libérée de ses contraintes actuelles, y compris la…

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Le chrétien, le transhumanisme et l’apologétique culturelle

Dans notre dernier webinaire, nous avons réfléchi à la question du transhumanisme et au rapport du chrétien face à ce mouvement. Le transhumanisme, c’est un mouvement et un système de croyances —qui se traduisent par des pratiques de recherche scientifique, d’investissement financier et de développement de technologies— visant à dépasser les limites biologiques actuelles de l’être humain au moyen de techniques d’amélioration de ses capacités intellectuelles, physiques et psychiques. Ainsi, la manipulation génétique, les nanotechnologies, l’intelligence artificielle, etc. sont mises au service de l’objectif: dépasser l’humanité biologique et inaugurer une humanité cybernétique libérée de ses contraintes actuelles, y compris la vulnérabilité, la faiblesse, la maladie, le vieillissement et la mortalité.

 Comment réagir en tant que chrétiens?

La thèse de l’historien Tom Holland, auteur du livre Les Chrétiens. Comment ils ont changé le monde, est que notre monde actuel et plusieurs de ses courants de pensée découlent directement du christianisme. Cela signifie qu’on peut déceler des éléments de l’Évangile dans les aspirations profondes de notre culture.

Mais comme dans Genèse 3 avec le serpent qui vient tordre, déplacer, instiller le doute, les vérités chrétiennes ont été tordues, déplacées, distillées dans notre culture, de sorte qu’elles ne sont parfois plus visibles ou reconnaissables.

Alors, comment retrouver dans l’espoir transhumaniste ce qui ne peut trouver réponse que dans l’Évangile?

Nous vous proposons un exercice: la grille apologétique du transhumanisme.

 Dans cette grille apologétique, quatre colonnes:

 !

 À quoi cela peut-il ressembler pour le transhumanisme?

 !

\cf. John Lennox, 2084: Artificial Intelligence and the Future of Humanity

Voilà de quoi nourrir vos réflexions sur le transhumanisme. L’objectif?

 Mieux comprendre notre prochain et où il se situe; 
 mieux saisir les questions qui le touchent; 
 le rejoindre avec l’Évangile selon ses aspirations profondes.

Alors, à vous/nous de jouer…


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 Quelques ressources:

 Nos épisodes de Sagesse et Mojito sur le sujet (juin 2023) 
 Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, (titre original: Brave New World), Chatto & Windus, 1932. 
 Rey, Olivier, Leurre et malheur du transhumanisme, Éditions Desclée de Brouwer, 2020. 
 John Lennox, 2084: Artificial Intelligence and the Future of Humanity, Zondervan, 2020. 
 Une conférence donnée lors de la 23ᵉ Université Hommes-Entreprises. Fabrice Hadjadj: « L’Homme est-il immortel? Le transhumanisme en question », 

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 Découvrez également les épisodes du podcast en lien avec ce sujet!
 RDV sur www.imagodei.fr/podcasts/sagesse-et-mojito/ et sur toutes vos applis de podcast.

Vous voulez mieux comprendre comment vivre en chrétien face aux différents courants culturels qui nous impactent? Vous voulez en savoir plus sur l'apologétique culturelle et les moyens de rentrer en dialogue avec nos contemporains?

On vous propose la plateforme de formation TousTemoins.com, 100% en français, pour vous aider à être témoins de Christ du lundi au dimanche dans votre sphère d’activité et vos relations.

Vous y retrouverez l’équipe de Sagesse et Mojito, aux côtés d’une quinzaine d’autres intervenants de la francophonie, dont Matthieu Giralt et Raphaël Charrier!

Accédez à ce formulaire pour recevoir un mémo gratuit sur l’apologétique culturelle, ainsi qu’un essai gratuit de la formation.

 Les convictions à classer

Le but de l'exercice est de tenter de classer les convictions qui figurent dans la liste, entourant pour chacune A, B ou C selon les critères que nous présentons dans le chapitre deux.

Si vous ne comprenez pas le sens de tel ou tel terme dans le questionnaire, ne vous découragez pas: passez simplement à la question suivante.

Si, face à telle doctrine ou pratique, vous hésitez dans votre choix, il serait utile de noter les raisons de votre hésitation dans la marge du livre1 ou dans un carnet. Cela vous permettra de relire les…

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Désaccords dans l'Église: comment savoir ce qui est vraiment important?

 Les convictions à classer

Le but de l'exercice est de tenter de classer les convictions qui figurent dans la liste, entourant pour chacune A, B ou C selon les critères que nous présentons dans le chapitre deux.

Si vous ne comprenez pas le sens de tel ou tel terme dans le questionnaire, ne vous découragez pas: passez simplement à la question suivante.

Si, face à telle doctrine ou pratique, vous hésitez dans votre choix, il serait utile de noter les raisons de votre hésitation dans la marge du livre1 ou dans un carnet. Cela vous permettra de relire les parties du livre destinées à éclairer ces interrogations.

 Pour rappel:

 A correspond à une conviction essentielle;
 B correspond à une conviction importante, quoique non essentielle;
 C correspond à une conviction accessoire.

En vous livrant à cet exercice, vous pourriez être tenté d'omettre plusieurs doctrines ou pratiques dans le questionnaire en pensant qu'elles ne sont pas pertinentes pour votre vie ou ministère.

Merci de résister à cette tentation et de couvrir toutes les doctrines et pratiques dont vous comprenez le sens. Cela vous permettra de profiter plus aisément des questions dont traite ce livre.

Dans la liste, certaines doctrines ou pratiques sont indiquées avec deux ou trois options. Une nouvelle option est indiquée par le signe slash (/). Par exemple, pour la doctrine numéro 3 du tableau suivant, soit on est “continuationiste”, soit on est “cessationiste”.

Le but de cet exercice est de marquer A, B ou C en rapport avec votre position. Ainsi, si vous êtes continuationiste, vous barrez “cessationisme”, et vous répondez A, B ou C en fonction de l'importance que vous accordez au continuationisme.

Mais parfois, pour une doctrine ou pratique donnée, vous aurez peut-être envie d'ajouter une autre option (et donc de barrer toutes les options évoquées ci-dessous): n'hésitez pas à le faire!

Là où aucune seconde option n'est indiquée, une autre option est pourtant possible: il s'agit du contraire ou du rejet de la conviction en question. Par exemple, pour la doctrine 9, si vous pensez que le Christ n'est ressuscité qu'en un sens métaphorique, vous barrez “corporelle” et vous répondez A, B ou C en lien avec votre propre compréhension de la résurrection.

Si vous avez envie de répondre: “Cela dépend de la définition qu'on attribue à cette doctrine”, utilisez votre définition.

Si vous élevez une objection envers le choix de définition accordée à une doctrine donnée, votre objection peut avoir du mérite sans que cela remette en cause la valeur de cet exercice.

Bref, merci de persévérer dans cette tâche! Bon courage!

Vous pouvez accéder à l’annexe via ce formulaire.

1 Ndlr: Cet article est un extrait du livre Sacré Désaccords, de James Hely Hutchinson.


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Si c’est un sujet d’actualité pour toi aussi et que tu désires en savoir plus, rejoins-nous le mercredi 24 mai à 20h00 (Paris UTC+2) pour notre prochain webinaire gratuit en direct, durant lequel James nous aidera à discerner ce que l’on devrait attendre d’une Église locale.

 Je m'inscris pour avoir le lien!

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Cet article est un court résumé d’un atelier que j’ai donné lors du congrès Pâques IBG “Fortifié”. Le contenu était préparé pour les jeunes, mais s’adresse à tous.

 Le don du célibat est une capacité spéciale – FAUX!

Lorsque la Bible parle du don du célibat, elle parle également du don du mariage (1Co 7.7). Ce don n’est pas une aptitude particulière que quelqu’un aurait à rester célibataire ou à être marié. Il s’agit plutôt de la situation présente: soit le célibat, soit le mariage. Cette situation est un cadeau de Dieu, dont nous pouvons profiter.

Autrement-dit, le don du…

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Clichés évangéliques sur le célibat

Cet article est un court résumé d’un atelier que j’ai donné lors du congrès Pâques IBG “Fortifié”. Le contenu était préparé pour les jeunes, mais s’adresse à tous.

 Le don du célibat est une capacité spéciale – FAUX!

Lorsque la Bible parle du don du célibat, elle parle également du don du mariage (1Co 7.7). Ce don n’est pas une aptitude particulière que quelqu’un aurait à rester célibataire ou à être marié. Il s’agit plutôt de la situation présente: soit le célibat, soit le mariage. Cette situation est un cadeau de Dieu, dont nous pouvons profiter.

Autrement-dit, le don du célibat n’est pas une capacité spéciale réservée à certains, mais c’est le célibat lui-même qui est un don. Si tu es célibataire, tu as reçu le don qu’est le célibat! Si tu te maries, tu recevras le don qu’est le mariage.

 Le célibat est un problème à éliminer – FAUX!

Le Nouveau Testament ne présente pas le célibat comme un problème, mais comme un don, c’est-à-dire un cadeau qui vient de Dieu, et qui est une opportunité de le servir plus librement (1Co 7.25-38). Sachons donc nous taire plutôt que de mettre une pression bien intentionnée à nos amis célibataires. Les questions maladroites sur leur vie sentimentale, les remarques constantes sur leur besoin de trouver un conjoint: ces choses traduisent l’idée que leur célibat serait un problème à régler. Cela n’était pas l’opinion de Paul, ni celle du Seigneur Jésus (cf. 1 Corinthiens 7).

 Le célibat est fait pour que je vive pour moi – FAUX!

La Bible fait l’éloge du célibat, car il est une opportunité de servir Dieu plus librement. Le célibat n’est donc pas fait pour que je puisse vivre ma petite vie égoïste: mon propre bien, ma carrière, mon confort, le refus de changer ou de s’engager à aimer quelqu’un... Au contraire, le célibat nous est donné pour le bien des autres et pour la gloire de Dieu.

 Profiter de son célibat, c’est s’engager à rester célibataire – FAUX!

Profiter de son célibat ne veut pas dire que l’on tire un trait sur le mariage! Nous pouvons très bien reconnaître que le célibat est une opportunité de service, tout en reconnaissant que le mariage est également une belle chose, que nous souhaiterions vivre. Cela nous amènera à profiter de notre célibat avec reconnaissance et satisfaction, tout en désirant le mariage de la bonne manière.

 Le célibat est facile – FAUX!

La souffrance liée au célibat est réelle, même lorsque l’on reconnaît que le célibat est une opportunité de servir Dieu. La solitude pèse, et elle est accentuée par une société qui dénigre le célibat. C’est encore plus difficile lorsque les chrétiens eux-mêmes dévalorisent le célibat… Si nous sommes célibataires, prions pour que Dieu nous fasse grandir au travers de cette souffrance, et qu’il nous aide à garder les yeux fixés sur la fin de toutes souffrances, quand nous serons dans la gloire avec Jésus.

 Dieu a promis la fin du célibat – FAUX!

« C’est lorsque j’ai accepté mon célibat que j’ai rencontré ma femme! » « Fais confiance à Dieu, et il mettra un gars chrétien dans ta vie! » Ces affirmations partent du présupposé que Dieu a promis le mariage à chacun. Or, nous ne voyons aucune promesse de cela dans la Bible. Ce n’est pas qu’il est mauvais de désirer le mariage, de prier pour un conjoint, et de chercher à rencontrer quelqu’un. Mais il serait faux de penser que Dieu va forcément nous donner un conjoint, si nous lui sommes fidèles. Cela reviendrait à transformer Dieu en un distributeur automatique: je mets ma pièce, et il me donne ce que je veux… Dieu n’a pas promis le mariage, mais il a promis sa grâce, sa présence, et l’accomplissement de son plan au travers des épreuves de la vie (2Co 12.9; Hé 13.5; Rm 8.28).

 La vérité qui change tout

C’est en Jésus que nous sommes comblés (Co 2.10), parce qu’en lui nous avons le pardon des péchés et la vie éternelle. Le célibat est donc une opportunité unique de montrer que Jésus est suffisant: C’est proclamer haut et fort: « Jésus compte plus pour moi que tout ce que le monde reconnaît comme essentiel (mariage, famille, sexualité). Je n’ai rien de toutes ces choses, et pourtant en Jésus, j'ai tout. »

Le mariage ne durera pas (Mt 22.30): au ciel, nous serons tous célibataires. Il y a donc plus que le mariage. Et plus que le célibat. Il y a Jésus, et sa gloire pour l’éternité.

 1\. Le début de l’histoire: la création et la chute

> Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
> 
> Gn 1.1

Dieu n’avait besoin de rien ni de personne. Mais, pour partager son amour et manifester sa gloire, Dieu a créé toute chose.

-   La terre était informe: Dieu la façonna en fixant la limite des eaux et en sculptant la terre avec ses montagnes et ses ravins.
-   La terre était vide, Dieu la remplit avec toutes sortes d’animaux volants, nageants, rampants et marchants; avec les arbres et les fleurs. La terre était belle, et manifestait la gloire…

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Un survol de la Bible en 15 min

Que faisons-nous de ce retournement de situation dans l’histoire biblique? Comment comprendre l’ascension de notre Seigneur crucifié et ressuscité? Le théologien Michael Horton nous fait remarquer dans son livre:

> Nous considérons l’ascension comme un magnifique point d’orgue après la résurrection, mais pas tellement comme un évènement à part entière.
>
> Michael S. Horton, " target="_blank" rel="noreferrer noopener">People and Place. Traduction libre.

En effet, l’ascension mérite une vraie place dans l’histoire de la rédemption. Si nous réduisons l’ascension à une extension de la résurrection, nous passons à côté des grands bénéfices que nous procure la…

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5 bénéfices de l’ascension de Jésus

Que faisons-nous de ce retournement de situation dans l’histoire biblique? Comment comprendre l’ascension de notre Seigneur crucifié et ressuscité? Le théologien Michael Horton nous fait remarquer dans son livre:

> Nous considérons l’ascension comme un magnifique point d’orgue après la résurrection, mais pas tellement comme un évènement à part entière.
>
> Michael S. Horton, " target="_blank" rel="noreferrer noopener">People and Place. Traduction libre.

En effet, l’ascension mérite une vraie place dans l’histoire de la rédemption. Si nous réduisons l’ascension à une extension de la résurrection, nous passons à côté des grands bénéfices que nous procure la montée de Jésus dans le ciel.

 Voici 5 bénéfices de l’ascension pour notre salut

 1. L’ascension établit Jésus comme roi souverain sur toutes les puissances et pour tous les âges

Éphésiens 1.20-21 parle de la puissance que Dieu a mise en œuvre quand il a ressuscité Jésus, « en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. » De plus, « il nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Ép 2.6-7).

C’est tellement fort! Comme l’explique le théologien Peter O’Brien, « non seulement les croyants participent à la vie du ressuscité, mais ils partagent aussi son exaltation et sa victoire sur les puissances ».

Horton précise comment l’ascension a rendu possible cette victoire sur les puissances mauvaises:

> Jésus-Christ n’est pas monté au ciel spirituellement, en laissant derrière lui son corps et son histoire sur la terre. Au contraire, il est monté dans la chair, ouvrant un espace dans l’histoire pour l’irruption des puissances de l’ère à venir.
>
> Michael S. Horton, dans " target="_blank" rel="noreferrer noopener">Theological Commentary: Evangelical Perspectives par R. Michael Allen. Traduction libvre.

C’est pour cela que Paul nous demande de résister aux ruses du diable (Ép 6.11): c’est la puissance du Seigneur qui rend cela possible! (Ép 6.10). Cette puissance est accessible aux croyants assis dans les lieux célestes, aux côtés du roi qui y est monté. Nous avons d’autant plus besoin de cette puissance que nos problèmes, semblant humains au premier abord, relèvent en réalité du domaine spirituel et sont des luttes contre les forces du mal (Ép 6.12).

 2. L’ascension nous ouvre l’accès au trône de Dieu, pour recevoir miséricorde et grâce

En Jésus, nous avons « un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux » (Hé 4.14). « Traversé les cieux », c’est le langage de l’ascension. Jésus a traversé les cieux pour s’asseoir à la droite du Père (Hé 1.3).

Le résultat? Nous pouvons à présent nous approcher « avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hé 4.16).

Que nous nous battions contre le cancer, l’amertume, la trahison, l’orgueil ou le découragement, nous pouvons prier avec confiance, car notre Seigneur monté au ciel intercède pour nous.

 3. L’ascension nous offre un défenseur sur la terre, toujours présent

La veille de sa crucifixion, Jésus a promis à ses disciples qu’il allait « \[prier\] le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité » (Jn 14.16-17). Plus tard, il aborde le même thème:

> Je vous dis la vérité: il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le défenseur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai.
>
> Jn 16.7

Quel avantage pour les disciples? Ils ont suivi et aimé Jésus. Pourquoi donc voudraient-ils qu’il parte et leur envoie l’Esprit? Cela ressemble à un parent qui dirait à son enfant: « Il vaut mieux que je parte, et que je t’envoie mon cousin pour prendre soin de toi. » Alors, en quoi le départ de Jésus est-il une bonne chose pour ses disciples?

La réponse est simple, et pourtant profonde. Jésus incarné était limité par l’espace et le temps. Il ne pouvait être présent avec chacun de ses disciples en même temps. Je me souviens de ma frustration quand mes jumeaux, Anna et Ben, jouaient un match de basket dans des équipes différentes au même moment. Je regardais le premier match jusqu’à un temps mort ou la fin d’une période, puis je courais à travers les couloirs pour regarder l’autre match. J’essayais d’être présent pour les deux, mais c’était impossible. J’étais limité par le temps et l’espace. Jésus l’était aussi. S’il était resté sur la terre, il n’aurait pas pu être en même temps avec Pierre à Rome et avec Jean sur l’île de Patmos. Mais pour le Saint-Esprit, c’est possible. Sa présence puissante était accessible à tous les disciples de Jésus en tous lieux et en même temps.

 4. L’ascension nous offre le butin de la victoire de Christ: des ministères et des dons spirituels

En Éphésiens 4.7-12, Paul relie la grâce que nous avons reçue avec l’ascension. Cette grâce consiste en des dons spirituels que Paul décrit ailleurs (cf. 1Co 12) et en des ministères de la Parole (Ép 4.11).

Paul établit cette connexion en citant le Psaume 68.18, qui est une description de l’ascension triomphale de Dieu sur son trône après avoir conduit son peuple hors d’Égypte vers Canaan. Frank Thielman écrit:

> Paul veut faire comprendre que le Psaume 68.18 renvoie à Christ. \[…\] Agissant tout comme Dieu dans Psaumes 68.17-18, Christ a triomphé des forces cosmiques déployées contre le peuple de Dieu.
>
> Franck Thielman, " target="_blank" rel="noreferrer noopener">Commentary on the New Testament Use of the Old Testament par Don A. Carson & K. G. Beale. Traduction libre.

Ainsi, depuis sa position élevée à la droite de Dieu, le Christ distribue des dons au peuple de Dieu pour le faire grandir. Ainsi, nous participons au triomphe céleste du Christ, affirme Horton, « non pas en imitant son ascension, mais en recevant ses bienfaits – en particulier les dons et les ministères nécessaires à l’édification de l’Église dans l’unité et la maturité ».

 5. L’ascension nous fait désirer son retour

Lors de l’ascension de Jésus, les deux anges ont déclaré:

> Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel.
>
> Ac 1.11

L’ascension suscite l’attente du retour de Jésus. Elle nous rappelle que son règne est « déjà » mais « pas encore ». Bien qu’il soit actuellement assis à la droite de la majesté divine dans les cieux (Hé 1.3), Jésus reviendra sur terre pour établir son royaume en toute plénitude et mettre ses ennemis sous ses pieds (1Co 15.24-27).

Il n’est pas étonnant que nous attendions avec impatience le retour de notre Roi! Lorsque Jésus descendra comme il est monté, tout ce qui est mauvais sera définitivement terminé, les ténèbres se dissiperont et tout ce qui est triste ne sera plus.

 Prenez le temps d’y réfléchir aujourd’hui

Vous savez à présent pourquoi Jésus a disparu. Son ascension n’était pas simplement un point d’orgue à sa résurrection; elle a offert à ses disciples la puissance, la grâce, la miséricorde, la présence, les dons et l’anticipation de son retour, pour leur permettre de mener à bien sa mission.

En cette fête de l’ascension (40 jours après la résurrection), prenez le temps de réfléchir à la manière dont l’ascension de Jésus a tout changé. Répondez à l’appel du psalmiste à « ne pas oublier tous ses bienfaits » (Ps 103.2). En effet, certains de ses bienfaits les plus remarquables nous parviennent à la suite de l’ascension du Christ à la droite de Dieu.

Merci à Cédric Jung pour la traduction de " target="_blank" rel="noreferrer noopener">cet article. Traduit de l’anglais, avec autorisation. Copyright © 2023 The Gospel Coalition.

David exprime l’omniscience de Dieu de façon très intime:

> Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et toutes mes voies te sont familières. La parole n’est pas encore sur ma langue, que déjà, Éternel, tu la connais entièrement. Tu m’entoures par-derrière et par-devant, et tu mets ta main sur moi.
> 
> Ps 139.2-5

Dieu connaît non seulement nos actions et nos paroles, mais également nos pensées, y compris celles que nous ne comprenons pas ou celles…

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Comment un Dieu qui sait tout de moi peut-il encore m’aimer?

David exprime l’omniscience de Dieu de façon très intime:

> Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et toutes mes voies te sont familières. La parole n’est pas encore sur ma langue, que déjà, Éternel, tu la connais entièrement. Tu m’entoures par-derrière et par-devant, et tu mets ta main sur moi.
> 
> Ps 139.2-5

Dieu connaît non seulement nos actions et nos paroles, mais également nos pensées, y compris celles que nous ne comprenons pas ou celles que nous n’avons pas encore eues. 

Son omniscience enveloppe notre inconscient, ce qui y est enfoui et ce que nous ignorons de nous-mêmes.

 Que signifie l’omniscience de Dieu pour notre relation avec lui?

Il serait facile de considérer ce fait comme une forme d’espionnage et susciter la crainte d’un Dieu _« Big Brother »_ qui voit tout ce que nous cachons aux yeux de tous (sauf peut-être de Google). Cette connaissance parfaite est celle d’un Père aimant, qui voit nos défauts, mais qui se réjouit de ce qu’il aime en nous. C’est une connaissance intime, pleine de compassion. 

 Comment l’omniscience de Dieu est-elle essentielle à notre salut?

Si Dieu ne connaissait pas nos pensées les plus intimes, comment pourrait-il les transformer? 

Si Dieu ne connaissait pas toutes nos mauvaises pensées, comment pourrait-il nous les pardonner? 

Cette connaissance totale que Dieu a de nous est la raison pour laquelle il est capable de nous offrir un salut qui efface tous nos péchés. 

Le sang de Christ a coulé à la croix pour laver et purifier chacune de nos pensées, de nos actes, et de nos intentions. Cela nous permet d’avoir une relation intime avec lui, libérée de la peur, sachant que rien ne peut être caché et que tout est mis en lumière.

La connaissance omnisciente de Dieu sur chacun de nous peut nous paraître effrayante et oppressante, mais elle est en réalité l’expression de son amour parfait et de sa grâce infinie. 

En connaissant tout de nous, Dieu est capable de nous offrir un salut qui va bien au-delà de la simple rédemption de nos actes, mais qui purifie également nos pensées les plus intimes et les plus sombres. 

La grâce de Dieu est assez puissante pour effacer tous nos péchés, même les plus enfouis. Elle transforme nos vies et nous permet de vivre en paix devant lui.

 Couverts par sa grâce, nous pouvons cesser de le fuir.

La compréhension de l’omniscience divine nous permet de rester humbles et honnêtes avec nous-mêmes. Au lieu de fuir nos mauvaises pensées, présentons-les-lui et demandons-lui de nous les purifier.

> Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de tout mal.
> 
> 1Jn 1.9

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_Dieu prend soin de moi_, par Scott James. Illustré par Trish Mahoney.

 Ne sautez pas l’introduction

J’ai failli sauter l’introduction de l’auteur au début du livre. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait. Elle m’a permis de comprendre que Scott James s’appuie sur des années d’expérience en tant que pédiatre.

Qui pourrait mieux conseiller les mamans, les papas, et les enfants eux-mêmes qu’une personne dont la vocation l’amène régulièrement à être en contact avec des enfants malades?

Pour les aider dans cette tâche, James présente à ses lecteurs un petit garçon dénommé Lucas, dans une situation de…

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Aider les enfants à faire confiance à Dieu quand ils sont malades

!

_Dieu prend soin de moi_, par Scott James. Illustré par Trish Mahoney.

 Ne sautez pas l’introduction

J’ai failli sauter l’introduction de l’auteur au début du livre. Je suis très heureuse de ne pas l’avoir fait. Elle m’a permis de comprendre que Scott James s’appuie sur des années d’expérience en tant que pédiatre.

Qui pourrait mieux conseiller les mamans, les papas, et les enfants eux-mêmes qu’une personne dont la vocation l’amène régulièrement à être en contact avec des enfants malades?

Pour les aider dans cette tâche, James présente à ses lecteurs un petit garçon dénommé Lucas, dans une situation de maladie.  

 Le lundi matin pourri de Lucas

Un lundi matin glacial, Lucas se réveille avec un mal de gorge et de la fièvre. Ses parents décident alors de l’emmener chez le médecin.

« Je n’aime pas les médecins! » (Je suppose que l’auteur a lui-même entendu cette phrase plus d’une fois!) Son père le rassure en lui disant que le Dr Helen veut simplement l’aider à se sentir mieux, puis lui cite un verset qu’il lui propose de mémoriser, et prie avec lui.

 4 leçons pour les enfants malades

Ensuite, nous accompagnons Lucas lors de sa visite chez le médecin qui examine sa gorge, ses oreilles, son ventre, et sa respiration et décide de lui faire passer quelques tests. Ensuite, elle le renvoie chez lui avec quatre conseils pour les malades jeunes et vieux: « Lave-toi les mains, reste à la maison jusqu’à ce que tu te sentes mieux, porte un masque et garde tes distances avec les autres. » Elle fonde ses conseils sur un principe biblique simple: L’amour du prochain.

> Dieu aime prendre soin de toi, rappelle Dr Helen au jeune garçon, et toi aussi, tu peux prendre soin des autres.

Avec l’aide de ses parents, Lucas, une fois rentré chez lui, fait exactement ce que son médecin lui a prescrit. À travers tout cela, ses parents l’encouragent avec la Parole de Dieu, à trouver sa force dans le Seigneur.

 3 suggestions pour les parents

James conclut en adressant un mot aux parents quant à la manière de parler à leurs enfants lorsqu’ils sont malades:

> Reconnaissez que la maladie est difficile, ancrez-les sur le fondement sûr du Christ, et montrez-leur qu’ils font partie d’une communauté plus grande: l’Église de Jésus-Christ.

 Conclusion

Avec simplicité et tendresse, Scott James offre aux jeunes lecteurs une ressource riche qui les aidera à traverser la maladie tout en ayant une vision biblique du monde.

Les illustrations de Trish Mahoney donnent du caractère au livre et contribuent à le rendre agréable à lire.

Le livre _Dieu prend soin de moi: aider les enfants à faire confiance à Dieu quand ils sont malades_ est disponible ici pour Québec et ici pour l’Europe.

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